2 octobre 2009
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Le meurtre d'une jeune femme vient relancer le débat sur les récidives.
Si l'enlèvement et le meurtre d'une jeune femme sont intolérables, pour autant, est-ce au président de la République d'intervenir sur ce terrain ?
Une nouvelle fois, à l'occasion d'un fait divers qui émeut la population, le président français donne ses ordres.
Or n'aurait-il pas été préférable, et de loin, que la personne qui a tué cette jeune femme ne soit pas relâchée sans un suivi efficace ?
Les problèmes ne sont pas traités sur le fond quand le président ou tout autre personnalité s'empare de faits divers et variés pour réglementer. Ainsi ils y vont tous de leurs bons ou déplorables mots, Frédéric Lefebvre n'étant pas le dernier à intervenir ici.
Après ce triste fait divers, le ministre de l'Intérieur et ses compères vont venir une nouvelle fois remettre en question les juges.
Ce n'est pas tant les juges et les jugements qui sont à remettre en cause, mais les moyens.
Un juge ne sera jamais un psychologue, ni un psychothérapeute, or la personne qui est sortie de prison aurait eu bien besoin d'un suivi médico-psychologique et d'un suivi socio-judiciaire.
L'heure n'est pas à la dépense à ce niveau, encore moins à la prévention.
Dommage, car c'est une manière de prévenir que de mettre en place ces suivis.
Si l'enlèvement et le meurtre d'une jeune femme sont intolérables, pour autant, est-ce au président de la République d'intervenir sur ce terrain ?
Une nouvelle fois, à l'occasion d'un fait divers qui émeut la population, le président français donne ses ordres.
Or n'aurait-il pas été préférable, et de loin, que la personne qui a tué cette jeune femme ne soit pas relâchée sans un suivi efficace ?
Les problèmes ne sont pas traités sur le fond quand le président ou tout autre personnalité s'empare de faits divers et variés pour réglementer. Ainsi ils y vont tous de leurs bons ou déplorables mots, Frédéric Lefebvre n'étant pas le dernier à intervenir ici.
Après ce triste fait divers, le ministre de l'Intérieur et ses compères vont venir une nouvelle fois remettre en question les juges.
Ce n'est pas tant les juges et les jugements qui sont à remettre en cause, mais les moyens.
Un juge ne sera jamais un psychologue, ni un psychothérapeute, or la personne qui est sortie de prison aurait eu bien besoin d'un suivi médico-psychologique et d'un suivi socio-judiciaire.
L'heure n'est pas à la dépense à ce niveau, encore moins à la prévention.
Dommage, car c'est une manière de prévenir que de mettre en place ces suivis.