Nous n'entendons depuis quelque temps que ce mot : Relance.
De quelle relance parlons-nous ? De la relance économique envers les entreprises, de la relance du pouvoir d'achat, de la relance de l'immobilier.
C'est vague la relance. Et concernera-t-elle tout le monde ?
Vu sur le portail Orange ce matin, le ministre en charge de la Relance Patrick Devedjian affirme que tous les départements, "quelle que soit leur couleur politique", bénéficieront de projets financés par le plan de relance de 26 milliards. Plus de la moitié des départements sont dirigés par des majorités de gauche. Et oui, il faut qu'il s'y fasse le ministre Devedjian, les français sont ainsi, en politique, ils ne mettent pas tous leurs oeufs dans le même panier.
Mais nous avons en France un gouvernement de droite qui favorise d'abord la droite.
Rien de nouveau sous le soleil me direz-vous. Sauf que le président une fois élu doit être le président de la France et donc des Français.
C'est une évidence qu'il n'est pas inutile de répéter.
Ce n'est pourtant pas l'impression qu'on a, d'autant qu'après la grève générale de jeudi dernier, les déclarations se multiplient au niveau gouvernemental pour nous dire qu'il faut tenir le cap (François Fillon), que le mouvement de jeudi n'est pas historique (Brice Hortefeux), bref, jeudi il ne s'est rien passé car il faut continuer les réformes.
Bien mais il serait bien qu'un jour le gouvernement arrête de nous prendre pour des billes.
L'économie s'écroule partout, à l'Est comme à l'Ouest, au Japon comme aux Etats Unis. Aux Etats Unis, certains états commencent à être en faillite (reconnue), ils le sont probablement tous.
Alors devant cette situation, ce ne sont pas des milliards d'euros (pris où, et existent-ils vraiment ?) qui vont changer la face du monde.
La crise est une crise de confiance, et elle est mondiale. Ce n'est pas l'injection d'argent qui n'existe pas plus que celui des banques qui va changer les évènements.
Il faudrait plutôt se pencher sur la refonte des systèmes bancaires et revoir les fondements de notre société.
Evidemment c'est beaucoup moins facile que de dépenser des millions et des millions d'euros, et ça prend plus de temps.
Mais au moins ça n'aurait pas l'effet d'un emplâtre sur une jambe de bois. Car aujourd'hui le plan de relance du gouvernement c'est un placebo.