Ca fait quelques jours que je ne suis pas bien inspirée pour écrire quelques billets,et en allant sur le blog de Marie-Laure, je la vois dans le même état.
Je poste un commentaire parce que ça fait toujours plaisir au taulier, enfin j'espère, et voilà que je me mets à parler de farine.
Ben oui, quoi, la farine, c'est pratique.
Blanc, opaque, pour peu qu'on y mette un peu d'eau on obtient une pâte bien collante, pratique pour faire revenir les soles dans la poèle, et pratique aussi pour les gogos de Français.
Ne voulant pas partir sur des bases fausses sur l'expression "se faire rouler dans la farine", je suis allée rechercher quelques définitions et j'ai trouvé celle de l'Internaute :
"Au début du XIXe siècle, le verbe "rouler" signifiait "duper, tromper". La "farine" quant à elle symbolisait des arguments factices, de "belles paroles". "Se faire rouler dans la farine" signifie que l'on a été dupé par des arguments trompeurs."
Ca me va bien comme définition pour qualifier l'information diffusée par les medias et la pratique de la politique actuelle.
Entre un avion qui s'est volatilisé dont un jour on retrouve des débris en mer et le lendemain finalement ce ne sont pas les débris de l'avion mais d'un bateau : quand on ne sait rien, on se tait !
Entre la Reine d'Angleterre qu'on n'invite pas aux cérémonies du 6 juin ; que c'est une telle faute de savoir-vivre, de diplomatie que ca en devient un faute d'Etat, une erreur grossière par rapport à l'Histoire,
Entre Hadopi qui préparait Loppsi, que la farine est épaisse sur ce coup-là,
Entre la grippe dont on nous prépare un vaccin qui deviendrait obligatoire, mais de quel droit !
Je trouve que la farine devient vraiment trop épaisse.
Un peu ça peut rendre les choses croustillantes, mais quand la farine prend de l'épaisseur, c'est carrément indigeste.
Et ce moment, c'est ça : l'indigestion.