Nous savons tous que les ressources de la Terre sont limitées ; ressources énergétiques évidemment et le pétrole vient en 1er lieu à l'esprit.
Après avoir épuisé ou presque les ressources en charbon, on commence à épuiser le pétrole, le gaz suivra.
Mais ce ne sont pas que les ressources énergétiques qui s'épuisent. Les mers ont été tant et tant exploitées que les poissons se font rares. Pour une fois quand les politiques tendent à limiter par des quotas la pêche, ils font bien !
En 20 ans, sur les étals des marchés aux poissons, le lieu jaune a disparu, la morue aussi. Enfin ce qui ressemble à des poissons et pas de tout petits poissons qui pèsent tout juste 500 g. De ceux là il en reste mais ils auraient été mieux à rester dans l'eau.
Allons nous continuer longtemps à jouer les apprentis sorciers en donnant des farines animales à des vaches herbivores, des hormones et des antibiotiques aux porcs, poulets, poissons d'élevage ?
Est-ce un monde, tel que Monsanto le voudrait, que nous souhaitons ?
Je ne peux pas croire qu'on ne puisse pas arrêter ces machines devenues folles.
Mais on ne peut pas vouloir tout et son contraire.
Il est urgent de repenser l'économie en terme de développement durable pour utiliser un terme à la mode, et donc de repenser l'économie à un niveau local, d'accepter de payer un prix plus élevé peut-être.
Mais pour ce faire, il faut par exemple en France se remettre à produire, il faudrait donc re-localiser plutôt que délocaliser.
Ca sous-entend un travail de fond à faire sur l'homme d'aujourd'hui. Un 4x4 n'a jamais rendu intelligent ni cultivé, le high-tech non plus. Il faut prendre conscience que la possession ne rend pas heureux, que la société de consommation nous entraîne à acheter toujours plus, à gaspiller toujours plus.
Or, il y a en Afrique et en Asie des millions d'hommes et de femmes qui meurent de faim. A côté de ces désastres, en Occident, nous allons faire pousser du maïs pour en faire du carburant ! Il y a comme un problème !