6 décembre 2009
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18:48
Voilà que ce débat lancé par MM. Besson et Sarkozy tourne dans un sens qui ne semble pas bien favorable à ses auteurs.
Difficile en effet d'éviter l'amalgame entre immigration et identité nationale, surtout que le ministère dont a hérité M. Besson est bien le ministère de l'immigration et de l'identité nationale.
Peut-être que le ministre et le président ont lancé ce débat pour couper l'herbe sous le pied du Front National, mais ils n'avaient peut-être pas prévu dans leur stratégie que les Suisses dans le même temps voteraient contre la création de minarets dans leur pays.
Pour renforcer ces vents contraires, voilà le maire UMP de Gussainville, dans la Meuse, qui y va de son couplet raciste, ravivant ainsi les sorties peu amènes de Brice Hortefeux.
C'était bien évidemment une stratégie électorale. A l'approche des élections nous avons droit au discours sécuritaire et au discours nationaliste. Seulement parfois, les stratégies ne s'avèrent pas paysantes.
Il semble que ce soit le cas pour celle-là puisque le 1er ministre monte au créneau pour calmer le jeu, le président lui ayant à nouveau laisser la place. C'était vraiment trop glissant.
C'est la deuxième fois en peu de temps que le chef de l'Etat déclare forfait et envoie en 1ère ligne le 1er ministre.
A nouveau : courage fuyons !
Au fait, être français ça veut dire quoi finalement ?
Difficile en effet d'éviter l'amalgame entre immigration et identité nationale, surtout que le ministère dont a hérité M. Besson est bien le ministère de l'immigration et de l'identité nationale.
Peut-être que le ministre et le président ont lancé ce débat pour couper l'herbe sous le pied du Front National, mais ils n'avaient peut-être pas prévu dans leur stratégie que les Suisses dans le même temps voteraient contre la création de minarets dans leur pays.
Pour renforcer ces vents contraires, voilà le maire UMP de Gussainville, dans la Meuse, qui y va de son couplet raciste, ravivant ainsi les sorties peu amènes de Brice Hortefeux.
C'était bien évidemment une stratégie électorale. A l'approche des élections nous avons droit au discours sécuritaire et au discours nationaliste. Seulement parfois, les stratégies ne s'avèrent pas paysantes.
Il semble que ce soit le cas pour celle-là puisque le 1er ministre monte au créneau pour calmer le jeu, le président lui ayant à nouveau laisser la place. C'était vraiment trop glissant.
C'est la deuxième fois en peu de temps que le chef de l'Etat déclare forfait et envoie en 1ère ligne le 1er ministre.
A nouveau : courage fuyons !
Au fait, être français ça veut dire quoi finalement ?