Les blogs de Cib et de Sylvie relaient le billet de Caleb Irri qui démontre que petit à petit le gouvernement en place installe le chaos social pour mieux diriger le pays ; c'est ici.
Un autre point de vue est celui de la Gazette d'@rrêt sur images, n°138
"Marianne traite Sarkozy de "voyou de la République". Scandale.
Protestations des dignitaires UMP. Demandes d'excuses.
Le magazine explique que le titre ne reflétait pas exactement l'article; en attendant, les ventes s'envolent : nous vous racontons tout cela ici.
Bien joué, Marianne.
Mais ce genre de cri d'alarme ne fait-il pas le jeu de Sarkozy, comme à chaque fois que l'on s'effarouche à hauts cris de ses initiatives (anti-Roms, anti-étrangers) baroques et impraticables ? De toutes ces gesticulations, le Conseil constitutionnel fera de la chair à saucisses, Sarkozy le sait, et s'en moque.
Son jeu des prochains mois est clair : récupérer l'électorat FN, qui l'avait rallié en 2007, et qu'il a déçu. Plus la gauche criera au fascisme, plus on lui facilitera la tâche. Il va falloir être rusés. Et surtout, ne pas oublier l'affaire Woerth-Bettencourt, autrement révélatrice de la réalité de ce pouvoir."
Ces interrogations pertinentes interpellent.
L'objectif de N. Sarkozy est d'être élu et tous les moyens pour y arriver sont bons, c'est en cela que le journal Marianne a traité le président de voyou de la République.
Et maintenant, que l'un ou l'autre de ces points de vue soient justes, quelle marge de manoeuvre ? Quelles actions peuvent être menées pour éviter la chute ?